Bonjour à toutes et tous,
La neige débaroule en masse, les bras se font à l’exercice, et j’ai finalement pris une décision à laquelle je m’étais jurée de ne jamais me résoudre: acheter des crampons pour braver les pavés du Vieux Village. Finalement, je me trouve surtout un peu bête de ne pas l’avoir fait plus tôt. Mon coccyx m’en est reconnaissant.
Je vous informais dans le dernier article de la tenue du débat citoyen du mercredi 18 janvier au restaurant Le Vieux Mazot à Evolène. Compte tenu du grand nombre d’inscriptions, la rencontre aura lieu au café de la Dent-Blanche à Evolène, à 19h. Je n’y serai malheureusement pas présente, car c’est le soir où je casse les oreilles de mon prof de guitare à Sion. Le Nouvelliste a déjà publié un sympathique micro-trottoir… Et on confirme, on dit Val d’Airain, pas Val d’Errance. Et une vraie déclaration d’amour à Raymonde et à André !
« La confiance est une plante très délicate. Elle ne repousse pas à volonté. »
Victor Cherbuliez, 1885
Située en contrebas du Café des Collines, la petite bibliothèque de La Sage est riche d’un choix d’ouvrages de qualité. Elle est désormais ouverte à tous et toutes, en libre-service. Le système de prêt fonctionne sur la confiance, pour autant que les livres reviennent.
Instructions pour l’emprunt à la bibliothèque
Merci à Irène et Céline pour le merveilleux travail effectué pour notre charmante et riche bibliothèque.
Les Lucioles présentent l’Équinoxe de printemps, avec la Compagnie Heureuse, qui nous gratifie d’une lecture du « Laboureur de Bohême » dans le cadre très intimiste et pertinent de la Chapelle Saint Christophe.
Sans en dévoiler plus que les contours, je vous présente la magnifique lecture qui nous attend. La jeune épouse d’un laboureur meurt subitement. Extrêmement blessé par cette perte irréparable, l’homme demande des comptes à La Mort. Cette dernière, surprise par tant d’outrecuidance, engage la discussion. Face au désespoir du Laboureur, La Mort ne peut que lui opposer le caractère juste (car aléatoire) et implacable de sa fonction. Lorsque chaque partie arrive à bout d’arguments, elle sollicite Dieu pour les départager…
L’événement qui a déclenché l’écriture de ce texte est le décès de l’épouse de l’auteur, Johannes von Saaz, le 1er août 1400. À cette époque, Johannes von Saaz est, entre autre, secrétaire de la ville de Saaz, en Allemagne. Cette fonction l’amène à recevoir des courriers officiels venus d’Italie – notamment de Pétrarque -, dont il admire le style élégant.
Johannes von Saaz s’est donc inspiré de ce raffinement italien pour soigner son écriture et rechercher la forme la plus juste pour exprimer son propos. Ainsi, il insère avec habileté dans son Laboureur de Bohême nombre de figures de rhétorique, d’images, de traits d’humour, de coquetteries littéraires… subtilités souvent absentes des écrits en langue allemande du XVe siècle. Johannes von Saaz a donc su universaliser dans ce texte une douleur personnelle, et réaliser une œuvre d’art dans laquelle la condition humaine se trouve finement interrogée.
Le nombre de place est limité, d’où la tenue de deux représentations, une première le 25 mars et une seconde le 26 mars, à la Chapelle Saint Christophe. La réservation est obligatoire, merci de m’écrire à contact@epiceriedelasage.ch, ou de m’appeler au 027 283 31 07 ou encore de passer me rendre visite à l’épicerie, pendant les heures d’ouverture.
Je me réjouis de vous faire découvrir ce chef d’œuvre et sa mise en lecture par Julien Barroche. Une merveille, à laquelle j’ai eu le luxe d’assister au Spot à Sion.
Au chapitre des informations courantes, le conseil communal a fait appel au Chef du service cantonal de la chasse pour identifier les mesures à adopter face à la problématique du loup. Les informations cantonales face aux prédateurs sont disponibles ici: https://www.vs.ch/web/scpf/monitoring-predateurs
Je vous souhaite une agréable semaine,
Votre épicière, Marlène